Dhulikel /Namo Buddha (Nepal - Jour 4) - 18 Avril

Publié le par le poulpe

Ce matin donc réveil tôt au Dwarika Himalayan Shangri-La Village resort (rien que ça), dans la campagne a une bonne heure de route de Katmandou.

Le petit dej est un peu basique mais Noé peut se restaurer pour la journée, et il batifole dehors pendant que nous plions à nouveau nos bagages, car ce soir encore nous changeons de crèche.

Première étape de la journée le gros bourg de Dhulikel, il n'y a pas vraiment grand chose avoir, mais la balade est sympa. Je ne me lasse pas de voir les petites boutiques les gamins sortant de l'école, les vieillards sur le pas des portes. Au centre et en haut du bourg, il y a un petit temple indou. En sortant de Dhulikel, nous nous arrêtons pour gravir les centaines de marches qui mènent à une grande statue de Bouddha surplombant la vallée et plus haut à un temple dédié a Shiva au sommet de la colline. Après avoir fait le tour de la statue assez imposante (une dizaine de mètre peut être), nous laissons Noé, le guide et le vieux gardien et attaquons la montée au sommet pour voir le temple indou. Petit flip en arrivant (en plus de la mauvaise conscience d'avoir laissé Noé), le sommet de la colline est camps retranché de l'armée népalaise. Tranchées et barbelés ceinturent le temple et un jeune mais impressionnant conscrit nous suite pendant notre visite que nous faisons rapidement. La guérilla Maoïste ne fait pas partie d'un passé trop lointain et la d'ici la vue porte loin notamment sur la route du Tibet

Nous récupérons le reste de la troupe et embarquons pour notre prochaine étape : Namoduddha. Pour y arriver, il faut une bonne heure et demie de route défoncée, au moment précis où nous arrivons à la grille du Namobuddha Resort  (Le seul hébergement a des lieux a la ronde a part la guest house du monastère), il se met à tomber des cordes et vue la géographie nous restons plantés dans notre véhicule le temps que ça cesse. Le Namo buddha resort est un hôtel écolo tenu par un couple de quinquas allemands. L'architecture est très jolie, composée de bungalows individuels parsemés au somment d'une petite colline et de quelques bâtiments communs, cuisine, salle à manger. Les bungalows suivent l'architecture traditionnelle Newar, briques et bois et sont très bien tenus. Le nôtre possède deux étages et sa salle de bains (douche), l'eau chaude et a heure fixe, les toilettes n'acceptent pas le papier. Ici c'est la campagne, l'électricité est produite avec un générateur elle est donc limitée dans le temps ainsi que l'eau chaude. Les repas a heure fixe sont locaux et végétariens, essentiellement a base de produits de la ferme. Il n'y a pas de choix, mais évidement en cas d'allergie on s'arrange toujours. Pour ceux comme moi qui ne sont pas versés dans les arcannes du végétarisme je réponds franchement : Oui il y a du vin et de la bière au resort! Le seul reproche est qu'il faut un peu deviner par soi-même les modus operandi.

Bon nous voila installés, a une heure nous indiquons au chef que nous sommes prêts pour déjeuner.  Nous voila attablés devant une galette au fromage et salade. Aie aie la salade, mais non mais non, je mange la mienne sans problème, l'assaisonnement est goutteux, une bonne bière et nous voila prêts pour de nouvelles aventures. Ah oui, le temps de lève le soleil brille et nous voyons les montagnes enneigées émerger au loin, de la chaîne de l'Annapurna a gauche aux himalayas a droite; magnifique.

A namobuddha il y a surtout un gros monastère bouddhiste et des balades dans la campagne. Notre guide propose d'aller voir le monastère, mais on discute un peu car nous préférons aller marcher un peu vers un village Newar, Dapchha,  situé un peu plus loin. Bon en fait à presque deux heures de marche le long de la piste, euh de la route pardon. La balade est sympa, nous traversons plusieurs villages avant d'arriver à celui plus gros qui est le but de notre balade. Je suis toujours étonné de voir l'architecture élaborée, maisons de briques rouges de 2 ou trois étages le long de la rue centrale qui me fait plus penser à l'Europe qu'à l'Asie du sud est. Au retour nous assistons à la résolution de problèmes de circulation le long de la piste, ça occupe. I est déjà 5h30 quand nous repassons devant a route du monastère et nous déclarons forfait. On est un peu fatigués, il n'y a plus de lumière pour les photos et l'heure de la soupe arrive. En fait le temps de remonter au "resort" et de se décrasser nous sommes en retard pour le dîner. Tous les clients de hôtel (surtout Français), les patrons et quelques employés dînons ensemble a deux grandes tables. La nourriture est bonne, le vin agréable, la bière fraîche. Dans la nuit il fait à peine frais.

Publié dans travel

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