Phnom Penh - Jour 1 sur 5 (24 Février)

Deux heures de sommeil, le réveil sonne et c'est la course vers l'aéroport. Petit sourire quand même c'est les vacances; 5 jours c'est court mais quand même. Embarquement et vol sans problèmes, atterrissage facile. L'aventure n'attends cependant pas le coin de la rue pour commencer; le fonctionnaire de faction essaye de nous faire payer 5 dollars le visa de Noé qui est en principe gratuit. Il nous faut un moment pour comprendre, pour se faire expliquer pas un autre fonctionnaire que c'est gratuit et enfin pour récupérer notre petit billet. Bon finalement tout rentre dans l'ordre et on se dirige vers la sortie. L'aéroport n'est pas luxueux mais sympa, bien moins moderne que celui de Siem Reap, on vois de quel coté vont les touristes. On se fait accoster par un groupe de taxis; mais ils affichent le tarif syndical : 9 dollars pour aller en ville, allons y donc. En montant abord je remarque qu'il n'y a pas de compteur a bord de ce taxi pourtant tout officiel: veiller donc a négocier la course avant le départ. Ah oui, j'allais oublier : il fait beau et chaud.

Un gros quart d'heure pour aller en ville, notre hôtel, Le Royal, se situe a la bordure du centre. C'est est un vieil hôtel colonial des années 30 agrandi dans le même style dans les années 90 après une histoire mouvementée. Plutôt 5 étoiles; accueil impec mais bon notre chambre n'est quand même pas prête (il fat dire qu'il est 10 heures du mat). On va donc se mettre au frais au bord de la piscine avec un café; je somnole gentiment une petite heure et surprise notre chambre est enfin prête; bon elle est pas terrible mais l'intérieur de hôtel est plein de charme on dirait notre immeuble de Cannes. On a un peu faim avec tout ça, direction le resto, le petit resto est occupé par un séminaire (ah oui dans les palaces ça mollit pas faut rentabiliser) le grand sert donc le déjeuner; le décors très européen fait un peu drôle, la cuisine est correcte, on réserve une table au "grand restaurant" pour le soir.

Petit moment de flottement et vers 3 heures de l'aprem, armés de notre guide nous partons explorer la ville. A la sortie de hôtel on nous préviens quand même de bien faire attention a nous et surtout a nos sacs. Bon on se le tient pour dit, dans la région c'est la première fois que ça nous arrive. Au bout de notre rue se trouve le Wat Phnom, colline où selon la légende la ville a été créée. Au sommet un temple et de stupas, autour des singes, un dollar a payer pour visiter, au pied de la colline on peut faire un tour à dos d'éléphant merci mais on a déjà donné. On y passe un petit moment, on fait même le tour complet pour voir; pas mal de gens sur le pourtour de la colline, traînent, font du petit commerce,.. personne ne nous embête contrairement a ce que prévoyait Lonely Planet. De là on part vers le bord de l'eau, qui est non pas le Mékong mais le Tonlé Sap. Phnom Penh c'est le coté pauvre de l'Asie; le centre ville n;est pas très bien entretenu, les fils de téléphone font des pelotes entre les poteaux, des gens font la sieste sur les trottoirs, de la nourriture est étalée à l'air libre... c'est typique, plutôt sympa. Dans les rues c'est pas la foule non plus. On passe un petit marché et on débouche sur le bord de la rivière. Dommage qu'il y ait des travaux, mais c'est vrai que c'est  plutôt joli.  En route on entre dans la première agence de voyage venue et on réserve un chauffeur pour aller visiter Udong a une heure de route d'ici, rendez vous est pris pour demain à neuf heures.

On descend un peu plus bas que la Palais Royal en notant au passage les hôtels FCC et The Quay, bon on est content d'être au Royal c'est sûrement plus calme. Les touristes semblent se regrouper dans cette zone, c'est bar sur bar. Quelques mendiants et des enfants vendant des livres sous l'œil d'un adulte contrôleur, mais personne de nous embête. On fait une pause bière au bar sur le toit du "The Quay", belle vue, prix modique "happy hour" oblige. Retour à pied au travers de la ville, atmosphère sympathique.

Il faut pas se laisser abattre, apéro au Lobby de l'hôtel et dîner donc au resto gastronomique de l'hôtel. Nous choisissons le menu Khmer et faisons faire un plat spécial pour Noé, bon vin (Français), agréable conversation avec le maître d'hôtel cambodgien qui rentre de Dubaï (Comme quoi la mondialisation arrive jusqu'ici), la salle est très peu peuplée. Bon repas mais addition un peu salée. A demain pour de nouvelles aventures.